Toujours plus… mais pour qui ?

Pendant des années, je croyais qu’il fallait en faire toujours plus pour mériter ma place.
Plus de travail. Plus d’aide aux autres. Plus de disponibilité.
Un “oui” permanent, même quand tout en moi criait “non”.
Je voulais être la collègue parfaite, l’amie parfaite, la fille parfaite.
Mais à force de courir après ce “assez”, j’ai fini par m’oublier.
Mon corps, lui, a fini par dire stop : insomnies, fatigue, douleurs, crises d’angoisse… jusqu’au burn-out.
C’est là que j’ai compris une chose essentielle : le “assez” n’existe pas à l’extérieur. Il se construit en soi.
Pourquoi cherchons-nous à être “assez” ?
Dans notre société, on valorise la performance, l’adaptation, le fait de “tenir”.
On nous apprend très tôt à répondre aux attentes : bonnes notes, bon comportement, bons résultats.
Résultat : beaucoup d’entre nous courent après une reconnaissance qui ne vient jamais.
Chaque réussite devient une marche de plus… mais le sommet recule toujours.
errière ce besoin d’être “assez”, se cachent souvent :
La peur de ne pas être aimé·e si l’on déçoit
La peur d’être jugé·e si l’on ralentit
La croyance que notre valeur dépend de ce que l’on fait, et non de ce que l’on est
Ce que j’ai appris de mon burn-out
Mon burn-out m’a forcé·e à m’arrêter. À lâcher le contrôle. À écouter ce que je fuyais depuis trop longtemps : moi-même.
J’ai compris que :
Mon corps n’était pas mon ennemi, mais mon messager.
Mes émotions n’étaient pas des faiblesses, mais des signaux précieux.
Dire non, c’était aussi me dire oui.
Je n’avais rien à prouver pour avoir de la valeur.
Quelques pistes pour sortir du piège du “toujours assez”
Observer ses déclencheurs : Quand est-ce que je me dis “je devrais en faire plus” ? Est-ce lié au regard des autres, ou à mes propres attentes irréalistes ?
Redéfinir ses critères d’assez : Et si “assez” voulait dire “aligné·e avec moi-même” plutôt que “parfait·e pour les autres” ?
Prendre des pauses de validation externe : Prendre des moments sans chercher d’approbation, juste en s’écoutant et en faisant ce qui nous fait du bien, sans nécessité de résultat, hormis le plaisir du moment.
S’autoriser l’imperfection : Accepter de ne pas plaire à tout le monde, de décevoir parfois — c’est normal, et même nécessaire.
En conclusion : être assez, c’est être soi
Le burn-out m’a appris que courir après l’approbation des autres est une course sans fin.
À force de vouloir toujours donner, prouver, performer… on finit souvent par s’oublier. Mais la vraie question est : pour qui faites-vous tout cela ?
Et si, au lieu de courir après un « toujours plus » qui épuise, vous choisissiez un chemin différent : celui de vous replacer au centre, de poser vos limites et de cultiver votre bien-être.
Parce qu’au fond, vous n’avez rien à prouver. Vous avez juste à être.
Envie d'aller plus loin?
Si ces mots résonnent en vous et que vous sentez qu’il est temps de vous remettre au centre, réservez votre séance découverte et faisons le point ensemble.