Décodage du lipoedème

Qu’est‑ce que le lipoedème ?

Pathologie quasi exclusivement féminine caractérisée par :

  • Accumulation symétrique de graisse et d’eau sur jambes (parfois bras)

  • Douleurs, ecchymoses, fatigue, sensation de lourdeur permanente

  • Résistance aux régimes et au sport classique

  • Confusion fréquente avec surpoids ou lymphoedème


Décodage biologique – le conflit racine:

Impuissance + impossibilité de fuir = corps‑prison

  1. Réflexe de survie figé : quand fuir est impossible (dépendance financière, devoir familial, loyauté), le cerveau archaïque choisit la stratégie freeze ; l’énergie destinée à la fuite est stockée sous forme de graisse et d’eau dans les membres qui devraient porter le mouvement.

  2. Armure protectrice : la graisse et l’oedème deviennent un rempart – « si je ne peux pas partir, je construis des murs et un fossé ». Les jambes se transforment en sacs de sable émotionnels : elles empêchent le départ mais protègent de l’instabilité extérieure.

  3. Prison intérieure : chaque kilo est un poids‑garde rappelant l’ordre interne : « Tu restes là ». Bouger devient douloureux ; la boucle se renforce : moins je bouge, plus je me sens coincée.

La notion de « programme » en décodage biologique

Avant l’apparition des symptômes, il existe souvent un événement initial appelé le « programmant ». Il s’agit d’un choc émotionnel marquant vécu dans l’enfance (voire in utero) ou transmis par le transgénérationnel. Ce moment est asymptomatique, c’est-à-dire qu’il ne provoque rien de visible sur le moment.

Les symptômes ne surviennent que lorsqu’un événement ultérieur ravive ce vécu initial. Le corps réagit alors en activant une solution biologique qui, pour lui, est logique : créer un mécanisme de protection ou d’adaptation face à un danger perçu comme déjà connu. Le lipoedème devient alors le moyen « bio-logique » (biologique + logique) que le corps a trouvé pour maintenir l’équilibre, là où l’esprit n’a pas pu mettre de mots.


Origines possibles du schéma d’impuissance

Source de l’impossibilitéManifestations courantes
Conflit de la sirène : partir trop tôt / porter le foyerDevoir maternel précoce, rôle de sauveuse (besoin de solidité, avoir dû fuir le foyer jeune mais en manquant des ressources principales pour sa survie (financières, de soutien, de sécurité physique ou émotionnelle)
Dépendance affective ou financièreCouple toxique, travail non choisi, peur du manque
Traumas transgénérationnelsFemmes enfermées, mariages forcés, exodes empêchés
Assignation culturelle« Sois forte, tiens ta place, sacrifie‑toi »

Symbolique de la graisse, de l’eau et des « jambes poteaux »

  • Graisse : énergie de fuite cristallisée, bourrelets‑murailles, mémoire de protection contre un danger chronique.

  • Eau (œdème) : phase de réparation suite à un effondrement existentiel. Les œdèmes traduisent une tentative de réparation du corps lorsqu’une solution a été trouvé. Cette eau protège, amortit, nettoye ce qui a été abimé et recrée du lien. L’œdème devient alors un signal chronique d’un va et vient entre enfermement perçu et brèves reprises de liberté, un cycle d’auto-emprisonnement émotionnel.

  • Jambes poteaux : expression populaire du corps‑pilier ; les jambes s’élargissent, se raidissent pour servir de colonnes portantes. Elles incarnent l’ordre intérieur : « Il faut tenir bon », tout en signalant l’impossibilité d’avancer ou de quitter la place assignée.


Questions d’auto‑exploration

  1. Où, quand, avec qui ai‑je renoncé à partir ?

  2. Quels rôles ou devoirs me maintiennent encore clouée ?

  3. À quel prix (émotionnel, physique) est‑ce que je reste ?

  4. Quels rêves de liberté mon corps garde‑t‑il en otage ?


Clés de libération (corps & psyché)

  1. Nommer la cage : thérapie, hypnose, constellations familiales pour mettre en mots l’empêchement.

  2. Récupérer l’autonomie : micro‑actes (ouvrir un compte perso, dire un premier « non », choisir une activité pour soi).

  3. Mouvements réparateurs : aqua‑mouv’, danse intuitive, marche consciente ; célébrer chaque pas plutôt que viser la performance.

  4. Décharger l’eau émotionnelle : drainage lymphatique en pleine conscience, pleurer, écrire, créer.

  5. Sécuriser la fuite symbolique : visualisations d’ouverture de portes, rituels de passage, cercles de femmes.

Soutiens complémentaires

  • Décodage psychobiologique / Hypnose 

  • Drainage lymphatique manuel + auto‑massage bienveillant

  • Nutrition anti‑inflammatoire douce 

  • Art‑thérapie : sculpter / peindre librement 


Rappel : Le décodage biologique est une approche complémentaire qui ne remplace en aucun cas un avis médical, un diagnostic professionnel ou un traitement thérapeutique adapté. Il s’inscrit dans une vision globale du soin, en soutien du suivi médical classique